Présentation Bellissima della Tizia

Hi people, euh, now listen to me…
Excusez moi pour ces quelques mots d’anglais.. Mais voilà, depuis plusieurs siècles je vie à New-York, so, c’est difficult de se débarrasser de ces vilaines petites habitudes.. Vous me comprendrez? Mais bien sur, vous êtes tous tellement formidable! (hum hum hum)…
Bon et bien je crois qu’il est temps de vous faire part de l’histoire pitoyable de mon existence.
Je me nomme Bellissima della Tizia, et, bien que mon physique avantageux ne vous le laisse point deviner, j’ai à présent 146 ans. A ma naissance, le monde s’arrêta de tourner : il n’en fallait pas moins pour célébrer ma beauté. Mes cheveux noirs de jais qui luisent en pleine nuit, mon corps mince et élancé de déesse grecque, mes yeux verts de chat animé d’un petit strabisme qui leur donne tant de harme et de mystère, car on ne sait jamais on je regarde.
Jusqu‘à mes 14ans, tout allait parfaitement, ma famille était en adoration au moindre de mes faits ou gestes, les hommes se jetaient mes pieds pour les embrasser dès que je mettais mes Jimmy Choo dans la rue, et mon intelligence, reconnu par tous, atteignait le 65 de QI. Rien n’aurais jamais pu prédire ce qui arriva par la suite…
Ma famille, des juifs polonais, et moi, avions émigré à Boston dans le Massachussets. Le 19 janvier 1877, je sortais du cours de gym avec ma meilleure amie, Cynthia. Je venais juste de laver mon sublime BODY avec du gel douche à la papaye de Puerto-Rico (c’est fou ce que l’on peut transpirer quand on fait les pompon girls) quand j’aperçu le beau Jimmy qui errait dans les couloirs. Mon cœur s’arrêta de battre devant tant de grâce et de prestance. Il était grand, musclé, son visage, marqué par un acné purulent, était si doux, et (comme il venait de sortir d’un match de baseball), son corp tout entier était recouvert d’une sueur qui laissait derrière lui un exquis parfum de litière de chat (ps: little dédicace à ma super cops Angarade)…
Je décidai alors de laisser Cynthia arranger seule sa coiffure et me livrai à l’espionnage. Je le suivis dans les couloirs jusqu’à ce qu’il entre dans le laboratoire de biologie. Pendant une minute, j’hésitai, devais-je entrer pour l’embrasser fougueusement et lui avouer mon amour ou alors attendre demain pour voir si il répondrait dans le réfectoire à mes messages subliminaux. Je tentai le tout pour le tout, j’entrai dans la pièce maudite.
Et là, horreur des horreur, Jimmy était en train d’enlever ave rage le soutient gorge de mon professeur de physique. Un telle vision m’abasourdi. Un « NOOOON » sorti malgré moi de ma bouche.
Jimmy se retourna en disant : « merde, la loucheuse », ce qui brisa mon cœur à tout jamais . Sur ces mots,il s’empara de la trouilloteuse qui gisait sur le bureau et me trouillota violemment la boite crânienne. Son meurtre accomplit, il m’enterra, aidé de mon professeur, derrière les douches des filles.

Depuis ce temps, mon âme erre sur terre. Pour me venger, j’ai donné vie à des trouillote uses que je chevauche et qui me défendent lorsque quiconque m’attaque. Ma trouilloteuse préférée est Pochtrone, elle est très belle, grise et reste sur mon épaule la plupart du temps.
Grâce mes trouilloteuses je pense pouvoir être intégrée parmi les dresseurs.