Présentation de Muriel le puant

Ola, manants! Je me présente, Muriel le Puant, 2ème du nom. Je vous prie de lire mon histoire avec attention car, dans très bientôt je serais votre souverain absolu, et tous ceux qui auront l’outrecuidance de ne point connaître mon passé seront écartelés et laissés à moisir jusqu’à ce que la mort les rattrape dans une fosse sceptique géante. javascript:emoticonp('')

Physiquement, je suis assez petit. Je mesure environ une dizaine de centimètre, mais rares sont
ceux qui peuvent se vanter, à l’heure actuelle, de s’être moqués de ma petite taille en s’en sortant indemnes. Mes yeux sont ronds comme des billes, marrons, et je m’habille intégralement dans ma matière préférée : la plastique, car le plastique c’est fantastique! J’ai la tête rasé et pour ne pas dévoiler mon crâne chauve, je porte des perruques en permanence… bleues, jaunes, vertes, marrons, mon originalité est ma marque de fabrique. Ma faculté à changer de perruque à la vitesse de la lumière ( je peux passer de blond à roux sans que vous le remarquiez) m’a donner l’envie d’intégrer le groupe des métamorphes.

Mon histoire est la suivante. Je suis né en 1547 dans la forteresse de Playmobilcity. Quand j’ouvris les yeux, je lachai un pet si sonore, si retentissant, si puissant, que toute ma famille et les habitants du château moururent sur le coup. Je fus donc destiné à errer pour me nourrir, fouillant le sol pour déterrer vers et racines. Pendant des décennies je ne fus qu’une misérable larve grouillante à l’aspect caoutchouteux. Jusqu’au jour où, pris de pitié devant le spectacle si déplorable que je leur offrais, je fus adopté par la tribu des amis de la forêt. Ils m’élevèrent avec amour, charité et bonté. Mais, après avoir passé trois jours dans cette tribu merveilleuse, je fus repris par l’abominable maladie qui avait emporté ma famille. Une nuit alors que j’étais allongé sur mon lit de fougère, je relarguai un pet monstrueux qui détruisit tout sur son passage. Mes pieds furent atrocement brûlés au troisième degré, et je mourut, dix jours plus tard d’une gangrène qui s’était développée sur mon gros doigt de pieds droit à la suite de ce carnage.
J’arrivai donc dans ce paradis ou j’espère me faire ma place à grand coup de gaz!

Je crois qu’après une petite lecture de ma terrible vie, vous aurez facilement deviné mes défauts, mais surtout mes